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Comparatif approfondi entre le registre du commerce français et le registre du commerce allemand

Dans un environnement économique globalisé, la transparence et la fiabilité des informations sur les entreprises sont devenues des fondations essentielles pour toute prise de décision stratégique. Ce comparatif détaille les mécanismes et les enjeux associés au Registre du commerce et des sociétés (RCS) français et au Handelsregister allemand, deux piliers institutionnels chargés d’enregistrer, de publier et de sécuriser les données légales des entités commerciales. En confrontant leurs modalités, leurs fondements réglementaires et leurs usages pratiques, l’analyse met en lumière les différences culturelles, légales et opérationnelles qui influent sur la vie des entreprises des deux côtés du Rhin.

Au fil de cette étude, seront passés en revue les critères d’analyse – juridique, administratif, digital et pratique – ainsi que le périmètre de l’étude, la méthodologie de collecte des données et les sources mobilisées. À travers des chiffres récents issus d’Infogreffe et du Bundesanzeiger, enrichis de retours d’expérience concrets et d’études de cas, l’article offre une grille de lecture exhaustive et actionnable, visant à éclairer les orientations à privilégier pour les professionnels envisageant des opérations transfrontalières.

Méthodologie de l’étude comparative

Choix des critères d’analyse

Le point de départ de cette étude repose sur une définition claire des critères d’analyse, articulés autour de quatre axes essentiels. Sur le plan juridique, il s’agit d’examiner les bases légales de chaque registre – Code de commerce français versus Handelsgesetzbuch (HGB) allemand – ainsi que la répartition des responsabilités entre les officiers publics (greffiers, greffenschreiber). L’approche administrative se penche sur les démarches d’immatriculation, les délais de traitement et les coûts induits pour les entreprises.

En matière de digitalisation, l’analyse intègre l’accessibilité en ligne, la disponibilité d’API et l’ouverture des données (open data). Enfin, l’aspect pratique évalue la force probante des extraits, leur rôle dans les usages bancaires et les processus de due diligence. Ce cadre permet de comparer les registres sous un angle systémique, en soulignant à la fois leurs convergences et leurs spécificités nationales.

Périmètre et limites de l’étude

Le périmètre se concentre sur les sociétés commerciales de droit français (SARL, SA, SAS) et les sociétés allemandes comparables (GmbH, AG), ainsi que sur les succursales et filiales de groupes étrangers. Le niveau géographique diffère : le RCS s’organise au niveau national avec des greffes départementaux, tandis que le Handelsregister dépend d’une structure fédérale, répartie au niveau des 16 Länder et centralisée via le Bundesanzeiger pour la publication des comptes.

Il est important de souligner certaines limites. Les données statistiques proviennent principalement d’Infogreffe et du Bundesanzeiger pour l’année 2023, complétées par des entretiens avec des greffiers et notaires, mais la variabilité locale des pratiques peut nuancer certains chiffres. De plus, l’étude ne couvre pas les chambres de commerce et d’industrie non obligatoires, ni les registres professionnels spécifiques (artisans, métiers).

Méthodologie de collecte des données

La collecte s’est appuyée sur une triple approche. D’une part, une étude documentaire approfondie des codes du commerce, du règlement (UE) 2012/17 relatif aux extraits d’immatriculation et des lois nationales (HGB, GOG). D’autre part, une enquête terrain a été menée, comprenant des visites de greffes de tribunaux de commerce français, d’Amtsgerichte en Allemagne, ainsi que des entretiens semi-directifs avec des notaires et des représentants de chambres de commerce.

Enfin, l’analyse de cas pratiques sélectionnés – immatriculation d’une SARL en Île-de-France, création d’une GmbH en Bavière, dépôt de comptes annuels – a permis de confronter les données théoriques à la réalité opérationnelle. Cette triangulation garantit la fiabilité des conclusions et éclaire les enjeux concrets auxquels sont confrontés les professionnels.

Origine, missions et cadre légal

Genèse historique

Le RCS français trouve ses origines dans la loi du 23 mars 1967, qui a structuré l’obligation d’immatriculation, mais ses racines plongent plus loin dans les décrets de 1933 organisant les greffes de commerce. Depuis 2000, la réforme de la dématérialisation et la création d’Infogreffe ont significativement modernisé le processus. En Allemagne, le Handelsregister est codifié dès 1897 avec l’entrée en vigueur du HGB, mais a connu plusieurs réformes majeures depuis 2002 pour intégrer les exigences de l’Union européenne et favoriser la transparence.

Les différences culturelles se manifestent dès le XIXe siècle : la rigueur bureaucratique allemande a conduit à un partenariat étroit entre notariat et greffes, alors que la France a privilégié une gestion plus centralisée par les tribunaux de commerce. Ces évolutions historiques expliquent en partie les divergences actuelles en termes de responsabilités, de formalités et de rapidité de mise à jour des registres.

Objectifs et finalités

Le registre a pour première mission d’assurer la transparence vis-à-vis des tiers : toute personne, client, fournisseur ou investisseur, doit pouvoir obtenir une information fiable sur la structure, les dirigeants et la santé financière d’une entreprise. Le second objectif est la sécurisation des transactions économiques, en garantissant un point d’accès officiel à la preuve de l’existence et de la capacité juridique des entités.

En France comme en Allemagne, ces obligations sont intimement liées aux obligations fiscales et sociales : une immatriculation régulière conditionne l’attribution d’un numéro SIREN ou d’un Handelsregisternummer, indispensable pour les déclarations URSSAF, DGFiP ou, en Allemagne, pour la TVA et les cotisations sociales. Cette articulation renforce la cohérence entre registres commerciaux et administrations fiscales.

Fondements réglementaires

Le RCS est encadré principalement par le Code de commerce, articles L123-1 et suivants, ainsi que par certains articles du Code de procédure civile relatifs aux compétences du greffier. Les extraits d’immatriculation sont normalisés par le règlement (UE) 2012/17, qui harmonise le format des informations au sein de l’Union.

En Allemagne, les articles §§ 8–16 du HGB définissent les obligations d’inscription au Handelsregister, tandis que le Gerichtsverfassungsgesetz (GOG) détermine l’organisation judiciaire, y compris les Amtsgerichte et les fonctions du greffenschreiber. Cette double base garantit une cohérence entre procédures civiles et commerciales, tout en respectant le fédéralisme allemand.

Architecture institutionnelle et rôles

En France : le greffe du tribunal de commerce

Le greffier du tribunal de commerce est l’acteur clé de l’immatriculation. Sous l’autorité du juge, il vérifie la conformité formelle des dossiers, contrôle la validité des pièces (statuts signés, attestations de dépôt de fonds), et publie les informations au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales puis sur Infogreffe. Sa responsabilité porte sur la forme , en revanche, il n’a pas vocation à juger du fond économique ou de la solvabilité des dirigeants.

L’interface avec l’INPI garantit le dépôt des marques associées, tandis qu’Infogreffe offre aux usagers un accès en ligne aux extraits Kbis et aux documents annexés. Cette synergie vise à fluidifier les consultations et à centraliser l’information, bien que des différences subsistent entre greffes départementaux en matière de délais de traitement.

En Allemagne : le registre tenu par l’Amtsgericht

Chaque Amtsgericht gère un secteur géographique précis et tient à jour les registres des sociétés (Handelsregister) et des associations (Vereinsregister). Le greffenschreiber, souvent juriste titulaire d’une formation spécialisée, assure l’inscription après validation de la notarisation des actes constitutifs. Le rôle du notariat y est central : toute création ou modification de GmbH doit être passée devant notaire, qui transmet directement les informations au registre.

La coordination avec le parquet permet de vérifier l’absence de condamnations pénales affectant les dirigeants. Par ailleurs, certains Länder peuvent adapter localement les modalités de publication ou d’accès, notamment pour les données sensibles, illustrant la dimension fédérale du système allemand.

Coordination avec d’autres autorités

En France, le RCS interagit étroitement avec l’URSSAF pour la vérification des effectifs et avec la DGFiP pour le contrôle fiscal. Bpifrance exploite également les données pour ses analyses sectorielles et son pilotage des garanties. Ces échanges visent à prévenir les fraudes et à lutter contre le blanchiment, sur la base de déclarations de bénéficiaires effectifs rendues obligatoires depuis 2017.

En Allemagne, la Handelskammer (chambre de commerce et d’industrie) couvre des missions de conseil et aide à l’immatriculation, tandis que le Bundesanzeiger Verlag édite les comptes annuels publiés. Les informations circulent également vers les autorités de surveillance financières, dans un cadre strict du Bundesdatenschutzgesetz (BDSG) et sous l’œil attentif du FIU (Financial Intelligence Unit) pour la lutte contre le blanchiment.

Immatriculation et mises à jour : parcours comparé

Dépôt initial de dossier

En France, l’immatriculation peut se faire soit par voie papier auprès du greffe, soit entièrement en ligne via MonIdenum et le Guichet-entreprises. Les coûts varient de 60 à 200 € selon la forme juridique, avec un délai moyen de traitement de 3 à 5 jours ouvrés en 2023. Le processus électronique tend à réduire les délais et le taux d’erreurs, bien que certains greffes départementaux affichent encore des pics de surcharge.

En Allemagne, la constitution d’une GmbH requiert la notarisation obligatoire de l’acte constitutif et des statuts, puis l’enregistrement via le portail électronique du Handelsregisterportal. Les frais de notaire et de registre s’élèvent en moyenne à 600–1 000 €, et le délai moyen d’inscription est de 7 à 10 jours, avec une tendance à la réduction grâce à la digitalisation progressive des Amtsgerichte.

Procédures de modification et suivi

Chaque changement majeur – transfert de siège, nomination ou révocation de gérant, augmentation de capital – doit faire l’objet d’un dépôt auprès du greffe ou du registre. En France, le formalisme s’allège pour certaines procédures via des télé-procédures, mais le non-respect des délais (quatre semaines en principe) expose l’entreprise à des sanctions financières et à l’absence de publicité légale.

En Allemagne, tout changement est notarié et enregistré électroniquement. Les retards au-delà d’un mois peuvent entraîner des pénalités, et la responsabilité personnelle du Geschäftsführer peut être engagée. La technologie eJustice des Länder vise à automatiser les notifications et rappels, bien que le degré de maturité varie selon les régions.

Exemples chiffrés

Selon les données 2022, le délai moyen pour immatriculer une SARL en France était de 4,2 jours, contre 8,5 jours pour une GmbH en Allemagne. Le taux de rejet des dossiers s’établissait à 12 % en France, principalement pour vices de forme, et à 8 % en Allemagne, souvent lié à des erreurs de traduction ou de notarisation.

Contenu, actualisation et exigences documentaires

Informations obligatoires

Le RCS français requiert la mention de la dénomination sociale, du siège, du capital social, de l’objet, des dirigeants et des bénéficiaires effectifs. Chaque pièce justificative – certificat de domiciliation, attestation de souscription des parts – doit être fournie en original ou par voie électronique certifiée.

Le Handelsregister exige en outre l’insertion de clauses statutaires détaillées (modalités de convocation, quorum, répartition des pouvoirs) et des données notariales (numéro d’acte, date de signature). Cette précision accrue vise à fournir un niveau d’information supérieur pour les tiers sans qu’ils aient à consulter le notaire directement.

Fréquence et modalités de mise à jour

En France, l’obligation de dépôt des comptes annuels intervient dans les sept mois suivant la clôture de l’exercice. Le greffier vérifie la présence du bilan, du compte de résultat et de l’annexe. Tout retard expose l’entreprise à une procédure d’office et à une amende journalière de 150 €.

En Allemagne, la publication des comptes passent par le Bundesanzeiger, avec des délais variables selon la taille de l’entreprise (12 mois pour une PME, six mois pour une AG). Les mises à jour statutaires doivent être enregistrées dans les trois mois, sous peine de sanctions administratives.

Contrôles et recours

Le contrôle du dépôt des comptes incombe à Infogreffe, qui peut refuser la diffusion d’un extrait Kbis si les informations sont incomplètes. Les entreprises ont la possibilité de contester ce refus devant le tribunal de commerce, ou de demander une rectification d’office si elles justifient d’un vice de procédure.

En Allemagne, les recours passent devant l’Amtsgericht ou le Landgericht selon l’enjeu financier. Les entreprises peuvent solliciter une rectification d’office par le greffenschreiber en cas d’erreur manifeste, ou engager une procédure contentieuse si l’administration du registre maintient son refus.

Accès, transparence et digitalisation

Plateformes et services en ligne

Infogreffe propose plusieurs types d’extraits – Kbis authentique, extractions standards ou personnalisées – avec des tarifs allant de 3,70 € à 23,60 €. Une API permet aux applications tierces d’interroger massivement les données, moyennant un abonnement professionnel. Des conseils sont régulièrement publiés pour optimiser les commandes, notamment en évitant les paiements multiples pour des extraits similaires.

Le Handelsregisterportal offre un accès partiellement gratuit aux données de base (dénomination, siège, numéro) et facture les extraits détaillés à partir de 4 €. L’open data est en cours de développement, avec l’objectif de publier au format machine readable (XML, CSV) l’ensemble des informations d’ici 2025.

Niveau de transparence et protection des données

Le RCS français rend public le nom des bénéficiaires effectifs, sans toutefois divulguer leur adresse personnelle. Le RGPD encadre strictement l’usage de ces données privées, tandis que l’autorité en charge (CNIL) veille au respect des droits d’accès et de suppression. Certaines informations sensibles, comme les clauses confidentielles, peuvent être partiellement anonymisées.

En Allemagne, la Bundesdatenschutzgesetz (BDSG) impose des restrictions similaires, avec une tendance à limiter la diffusion des données personnelles des actionnaires minoritaires. Les informations obligatoires sont toutefois exhaustives pour les dirigeants et majoritaires, assurant un équilibre entre transparence et protection.

Usages avancés

Les cabinets d’audit et de due diligence exploitent ces registres pour alimenter les scoring financiers, en croisant les bilans annuels, l’historique des modifications et les litiges statutaires. Les outils de compliance et de KYC intègrent directement les flux API d’Infogreffe ou du Bundesanzeiger pour automatiser les contrôles et détecter les incohérences.

Force probante et portée juridique des extraits

Extrait Kbis vs Handelsregisterauszug

En France, l’extrait Kbis constitue la référence légale pour prouver l’existence juridique d’une société. Il est reconnu par les tribunaux, les banques et les administrations, et sa validité est habituellement limitée à trois mois. Tout usage postérieur exige un nouvel extrait pour garantir l’exactitude des informations, notamment après une modification récente.

Le Handelsregisterauszug allemand présente un caractère authentique et une valeur probante équivalente. La durée de validité n’est pas codifiée, mais les acteurs financiers exigent généralement un extrait datant de moins d’un mois. La mise à jour automatique du portail permet toutefois de vérifier en temps réel les évolutions statutaires.

Validité internationale et apostille

Pour une reconnaissance hors UE, l’extrait Kbis doit être apostillé selon la convention de La Haye de 1961, ou légalisé par la chancellerie du ministère des Affaires étrangères. Ce processus, souvent long (5 à 10 jours), est indispensable pour les contrats internationaux, les ouvertures de filiales hors zone euro ou les procédures juridiques à l’étranger.

En Allemagne, la procédure d’apostille est similaire, traitée par l’Oberlandesgericht compétent. Certains Länder offrent désormais un service en ligne pour accélérer la délivrance, réduisant ainsi les délais à 2–3 jours ouvrés pour les entreprises en urgence.

Conséquences pratiques

Les extraits jouent un rôle déterminant dans l’ouverture de comptes bancaires professionnels. Les établissements exigent généralement un extrait couvrant l’ensemble des informations statutaires et la preuve de moralité des dirigeants. Dans le cadre des appels d’offres publics, un extrait daté de moins de trois mois est systématiquement requis pour valider la capacité juridique du candidat.

En cas de litige ou de procédure de redressement judiciaire, l’authenticité de l’extrait sert de base à la détermination de l’actif, du passif et de l’éligibilité des créanciers. La force probante dispense souvent d’un recours à des pièces complémentaires, accélérant ainsi les procédures judiciaires.

Applications et retours d’expérience

Due diligence et analyse de risques

Lors de l’audit d’un fournisseur, les cabinets combinent la consultation d’Infogreffe et du Bundesanzeiger pour comparer la santé financière et la gouvernance. L’exemple d’un audit portant sur deux entités similaires – une SARL française et une GmbH allemande – révèle que la transparence allemande sur les statuts permet d’anticiper plus finement les clauses de sortie et les options de cession, tandis que les bilans français fournissent souvent un détail plus complet des immobilisations incorporelles.

Implantation transfrontalière

Pour une PME française créant une GmbH, le principal piège réside dans l’obligation notariale, engendrant un coût initial plus élevé, et la traduction juridique des statuts. À l’inverse, un groupe allemand achetant une SARL doit anticiper le calendrier de dépôt des comptes et la variabilité des délais de traitement selon le greffe ciblé. Des contacts préalables avec les greffiers ou les services de la chambre de commerce facilitent grandement ces opérations.

Optimisation des formalités

La mise en place de bonnes pratiques, telles qu’un questionnaire structuré pré-rempli pour chaque création ou modification, permet de réduire le taux de rejets et de limiter les demandes complémentaires. Une checklist comparative entre RCS et Handelsregister aide le conseil juridique à adapter les pièces requises et à coordonner mieux le calendrier des dépôts, notamment lorsqu’une même opération concerne simultanément les deux registres.

Perspectives futures et conseils pour les professionnels

Les projets de modernisation à horizon 2025 annoncent une convergence technologique majeure. Infogreffe explore l’intégration de la blockchain pour garantir l’inaltérabilité des actes, tandis que l’Union européenne envisage la création d’un portail unique de consultation des registres commerciaux paneuropéens (European Business Registry). De son côté, le Handelsregister poursuit sa digitalisation, avec pour ambition d’interconnecter directement les Landesportale et de diffuser en open data la quasi-totalité des informations.

Pour les professionnels, ces évolutions nécessitent d’adapter les process internes, notamment en matière de compliance et de KYC. Il est essentiel de mettre en place une veille réglementaire sur les évolutions UE et nationales, afin d’anticiper les nouveaux formats et protocoles d’échange de données. Enfin, capitaliser sur l’open data permettra de développer des analyses sectorielles avancées, favorisant la création de modèles prédictifs pour évaluer la solvabilité et les risques de contreparties, et ainsi renforcer la résilience des chaînes d’approvisionnement.

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